La Nièce

Yuma, 10 ans, débarque dans la campagne française plus ou moins contre son gré, forcée d’y suivre son oncle Jules, tuteur légal depuis le décès accidentel de ses parents. Yuma n’est pas la seule à se voir imposer les évènements: MC, la conjointe de Jules, n’a jamais au grand jamais rêvé d’élever une turbulente enfant avec laquelle elle ne se sent aucune affinité. Très vulnérable, l’oncle Jules se trouvera donc pris entre deux feux. Il faudra l’arrivée, dans leur vie, d’une petite chienne en détresse pour que MC finisse par découvrir la détermination, la patience et le sérieux de la jeune québécoise et l’apprécier à sa juste valeur. L’indéfectible résilience de Yuma finira d’ailleurs par ramener l’harmonie au sein de cette famille nouvellement constituée, suite aux évènements de la vie.

Claude Gagnon

Claude Gagnon

Scénariste - Réalisateur

Claude Gagnon reçoit, en 2014, la Bourse de carrière Michel Brault du Conseil des arts et des lettres du Québec, quelque 40 ans après avoir débuté sa carrière au Japon où il s’était rendu en 1970, alors qu’il n’a que 20 ans. Il y tourne en 1978 son premier long-métrage Keiko, qui lui procure une enviable notoriété grâce au succès du film et aux nombreux prix remportés.

À l’été 1979, Gagnon revient s’installer à Saint-Hyacinthe où il tourne ses deux longs-métrages suivants avant de s’établir à Montréal. Puis viendra Kenny et son succès phénoménal à l’échelle planétaire.

Suivront la production et la distribution de nombreux films québécois et étrangers par l’entremise d’Aska Films, la société que Gagnon fonde avec sa femme Yuri Yoshimura. Ils produisent de nombreux films pour Gilles Carle, André Melançon, François Bouvier, et plusieurs autres réalisateurs québécois aussi bien qu’étrangers.

Au début du millénaire, Gagnon retourne à la réalisation avec notamment Kamataki et Karakara qui remportent d’innombrables prix un peu partout sur la planète.